Un client reconnu coupable d’un crime sexuel pourrait finalement s’en sortir
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Le cabinet a été fièrement représenté à la Cour d’appel du Québec par Me Félix-Antoine T. Doyon, propriétaire et avocat plaideur de la firme Doyon Avocats.
Voir l’entrevue radio du 98,5 FM avec Patrick Lagacé.
Un résident de Québec, qui a été condamné à cinq ans de détention pour avoir agressé sexuellement une adolescente au milieu des années 1980, pourrait finalement échapper à la prison en raison de signes de démence.
Au moment d’imposer la peine, en juin 2022, la juge Hélène Bouillon a rejeté la demande de l’avocat d’André Côté qui visait à lui faire subir une évaluation psychiatrique.
À cet instant, le procès était terminé, les observations sur la peine avaient eu lieu six mois plus tôt et il ne restait à la juge qu’à prononcer la sentence.
Sauf qu’après avoir témoigné adéquatement lors des observations sur la peine, Côté, qui aura bientôt 74 ans, aurait commencé à montrer des signes de démence.
Même si le Code criminel prévoit qu’un accusé doit être mentalement apte à subir son procès, il reste muet sur cette question à l’étape de la détermination de la peine.
Désignant la situation de vide juridique
, la Cour d’appel a renvoyé le dossier à la Cour du Québec pour que la juge Bouillon ordonne une évaluation psychiatrique.